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Notre boîte, c’est son toit.

Mardi 12 juillet 2022. Jonathan est entré dans nos vies au cœur de cet été caniculaire, à 15h30 pétantes.

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RUBRIQUE

VIE DE L’AGENCE

THÉMATIQUE

SOLIDARITÉ

ANNÉE

2022

NOTRE BOÎTE C’EST SON TOIT.

Mardi 12 juillet 2022. Jonathan est entré dans nos vies au cœur de cet été caniculaire, à 15h30 pétantes. Il n’en menait pas large. Nous non plus. Faire locaux communs, partager la cuisine et la salle de bain, se croiser matin et soir, apprendre à se connaître, respecter l’intimité de l’un et l’activité des autres… Sacrée expérience humaine.

« Les Bureaux du Coeur » sont nés à Nantes en 2020. Cette très belle idée solidaire, c’est le chef d’entreprise Pierre-Yves LOAEC qui l’a eu. Partager des locaux ou plutôt ouvrir des bureaux vides, le soir et le week-end, à des personnes qui n’ont pas de toit. Tellement évident qu’on se demande aujourd’hui pourquoi personne n’y avait pensé plus tôt. « Ma boîte, c’est ton toit », a récemment titré le journal « L’Humanité » en racontant l’histoire de Carlos, hébergé à Paris dans une étude notariale.

Depuis plus de 2 mois maintenant, Jonathan est notre « invité » (c’est le mot choisi par Les Bureaux du cœur). Dans les faits, il est des nôtres. Nous étions 10, nous voici 11.

L’équipe a grandi. Cette expérience nous a fait grandir. Mesurer notre chance (épargnés et même gâtés par la vie), nourrir notre curiosité (car Jonathan sait partager sa passion pour le travail du métal et du bois). En ouvrant nos bureaux, nous avons permis à Jonathan de se poser et de s’apaiser. Nous avons ancré un peu plus fortement l’esprit de solidarité dans cette entreprise où le collectif est primordial.

Nous sommes fiers, aujourd’hui, de compter parmi la cinquantaine d’entreprises pionnières en France. Aucun doute : l’idée va se répandre et s’imposer aux entreprises.

Sans doute avons-nous la chance d’avoir croisé la route de Jonathan, délicat, sensible, intelligent, respectueux. Lorsqu’en janvier prochain, il reprendra la route pour concrétiser son projet professionnel et personnel, nous le regretterons.
Mais puisque c’est maintenant une évidence, nous ferons la place à un autre invité.